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05/01/2015

Un pas dans la moiteur

L’aspiration condense l’inspiration en un être, presque rien.

L’autre jour, (je) me suis mis à nu car la lune m’appelait.

Lorsqu’on peut mourir pour un seul regard, le mur du langage devient peu de chose.

Mais lorsque ce regard nous aspire, n’aspirant qu’à nous mettre en son ventre,

A quoi bon parler ? La parole semble sèche.

L’arbre qui la chante s’est-il flétrit ?

J’attend et pourtant rien ne vient !

Je peux encore regarder, mais puisque la soif devient adulte,

Le fruit ne pousse plus qu’à regarder la branche est un présage souriant.

Le ramage ne s’ébruit plus de voir un oiseau le choisir pour y distiller son repos.

De la terre sort une exhalaison brune – elle a la même haleine que les anges le matin,

Lorsqu’ils ont veillé tard !

J’en cueille un peu pour mon épaule.

Rafraichir et pâteuse.

Sombre d’orge vers l’aurore.

Le gout âpre du travail te demande ta volonté.

Tu peux faire un vœu. Réalise le tout seul.

21:25 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

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