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19/09/2020

GAZE

La vie, un vent, s’enfuie par ses lèvres meurtries

S’assit le chaland auprès d’une femme qui s’ennuie

Pour l’égayer, le pitre, de tristes banalités.

 

Sans cesse, il va et vient, celui qui cherche l’infini

Sur cette terre décatie par son corps d’emprunt

Il va et vient, celui qui cherche l’infini

Son corps décati sans cesse sur cette terre d’emprunt

 

Le vent m’emporte, le vent m’effraie

J’ai caressé les portes

Où brulaient, dilettantes

Les restes du nouveau monde

 

Demain, fuyant encore les forteresses

Où s’embastillent nos passions

Là où l’emporte la langueur

Et se répètent les saisons

Identiques et vaines, Frondaison sans regard,

Insensibles à la beauté, fausse bonté du vieillard

Hagard alanguit dans une volupté

Commune

 

Le vent s’en vient, le vent s’en va,

Renaitre un peu plus loin.

Distinct est l’au-delà

Qui guérit nos songes

Lavés à l’eau de vie

Pour renaitre en deça

De nous-même.

13:25 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

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