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17/03/2022

En l'air

Cette chatte là ne s'échaude pas à tout va.

________Légère sans enjambage tout en lenteur décime.

Circule en moi d'être libéré(e) la liqueur fébrile.

_______Et je fébrile aussi à sa tension d'arc lâché.

Lachée en plein air, battant la chamaille

_______entre les amants qui ripaillent, ou veulent encore,

Encore et toujours plus, soit qu'on ait pas assez,

________soit qu'on voudrait ce corps encore ou déjà plus.

Parfois les bras m'en tombent.

________Tant mieux ! On ne peut pas faire que ça !

Elle s'échappe par là et me laisse toute chose

________Légère et tout(e) en jambe, grimpant la lenteur des cimes.

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07/03/2022

kernog

Nous sommes striés, nuance, présage, volutes en quinconce dans le sous-bois des songes. Les arbres percent d'une suite de sphères qui dégagent, une à une, leur air de nos fumées. Foret de méduses subreptices criant la strie verte d'un gris ouragan ; râle, murmure, alternance blanc-sombre pénétré de nuit spirale. Médusés, nous sommes veinés, lait sans paysage, descendant dans les nuques des vents sans corsage, à peine monde, tout juste saisi du bout des mains, à peine éclos, sensation sans mot, le vent s'enfuie au creux des reins. Je m'envenime, sans voile, la coque pleine de songe à chercher le bleu du ciel sur ton chemin, en descente, balbutié en un point d'onde, tout pur, tout centre, sauf moi. Un point noir entre les sphères nuance mes écarlates, m'indigère, je fuis par tous mes bords qui caressent nos corps de brume. Comme toi qui m'écoute et comme elle.

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19/01/2022

Dans le leurre des mots / Matelas

émission radiophonique...

ZOOM0003_FAi01.MP3

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19/09/2020

GAZE

La vie, un vent, s’enfuie par ses lèvres meurtries

S’assit le chaland auprès d’une femme qui s’ennuie

Pour l’égayer, le pitre, de tristes banalités.

 

Sans cesse, il va et vient, celui qui cherche l’infini

Sur cette terre décatie par son corps d’emprunt

Il va et vient, celui qui cherche l’infini

Son corps décati sans cesse sur cette terre d’emprunt

 

Le vent m’emporte, le vent m’effraie

J’ai caressé les portes

Où brulaient, dilettantes

Les restes du nouveau monde

 

Demain, fuyant encore les forteresses

Où s’embastillent nos passions

Là où l’emporte la langueur

Et se répètent les saisons

Identiques et vaines, Frondaison sans regard,

Insensibles à la beauté, fausse bonté du vieillard

Hagard alanguit dans une volupté

Commune

 

Le vent s’en vient, le vent s’en va,

Renaitre un peu plus loin.

Distinct est l’au-delà

Qui guérit nos songes

Lavés à l’eau de vie

Pour renaitre en deça

De nous-même.

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21/08/2020

Ce qu'est la poésie

Avez-vous des idées ?

 

Je lance un premier truc... Réveil d'un matin

 


podcast

 

à reprendre chaque fois que l'aube parait ...

 

 

15:17 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

25/04/2020

Poème

L’homme ou la femme tentacule ses copeaux de terre, s’y enfonce en régnant sur l’absolution des verges pour mieux attraper des pouvoirs incandescents – ses longs bras, ses doigts de branche, de racines arrachées, enserrant les rouages des machines arbitraires et les tortures de vasques et de flots de feuilles mortes – nous courrons les libellules du sol lamentable récalcitrant à éveiller la chaire à des épopées tragiques dans des bas à laine que purgeraient le présent – je ne renifle plus l’attente – le hêtre a saoulé les expandoirs à solstice pour des berges enserrées dans l’immonde et le vice du règne. Une ascension tombe.

13:50 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

11/04/2020

Tendre Fonction


podcast

faisane.jpg

 

c'est pas fini...

02/01/2020

Lettre ouverte à l'alcool

Comment suis-je si lié à l’alcool ? Pourquoi parmi ceux que j’aime, tant meurent, tant prennent l’ombre du ténébreux éthanol ?

Que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenus, et tant aimés ? Ils ont été trop clairsemés. Je crois le vent les a ôtés. L’amour est morte. Ce sont amis que vent me porte, et il ventait devant ma porte, les emporta.

L’ange de l’amitié et le démon des solitudes, celui qui donne courage mais dissout soudain au soir de la bataille.

Mes grands-parents en sont morts après en avoir fait commerce. L’animal les a rongés en les payant leur tribut. Il était pour eux libérateur de parole aux oripeaux de vérité éternelle. Cela déjà ils me l’ont enseigné.

Après le temps qu’arbre défeuille, quand il ne reste en arbre feuille qui n’aille à terre, avec pauvreté qui m’atterre, qui de partout me fais la guerre, au temps d’hiver, ne convient pas que vous raconte comment je me suis mis à honte, en quelle manière.

Je continue de devoir boire pour rester au rituel, dans ce temps consacré hors du travail – éloigner ainsi le karma – parfois un instant pour lui faire mieux prendre sens, parfois outrageusement parce que la voie est inassumable, que l’existence est trop faible face à l’idéal révélé par l’alcool.

L’alcool a nettoyé la lentille du télescope. Nous étions trois. Nous avons vu les étoiles. Et de retour sur terre elle nous a paru bien fade. Alors je me suis enfoncé le télescope au fond du crâne. Je vis bien loin.

Que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenus, et tant aimés ? Ils ont été trop clairsemés. Je crois le vent les a ôtés. L’amour est morte. Le mal ne sait pas seul venir. Tout ce qui m’était à venir m’est advenu.

Et on se tient chaud. Il fait froid sur terre. Ethanol nous lie tel que nous croyons être ensemble d’une autre intensité. Et nous y sommes ! Dans la clope ou dans l’alcool, dans la mort enfin ensembles, plus qu’un, une substance volatile et subtile danse entre nos cellules embrasées – même mort pour tous que nous pouvons courageusement saisir ensemble jour après jour.

Pauvre sens et pauvre mémoire m’a Dieu donné, le roi de gloire. Et pauvre rente. Et droit au cul quand bise vente, le vent me vient, le vent m’évente. L’amour est morte. Ce sont amis que vent emporte, et il ventait devant ma porte, les emporta.

11:47 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (1)

18/12/2019

dans l'ombre et la lumière de la folie


podcastDétournements légers et collages lents autour de Psychiatrie et poésie - depuis un texte de Bonnafé.

21/09/2019

Gente

Ondulation spasmodiques l'aspiration au creux du cou

Inclination atomique à tomber dans sa gorge

Soutenue par les sphères me nourrit à genoux

Pamoison retenue contenue me grossit

Je jette un ciel de pierre à l'aurore des nuées pâles

Et l'attend, épée vorpale, de ta danse assurée

D'un glissement réciproque de désirs agencés

atteint à sa propre magie l'étonnement courroucé

par l'abandon d'une fièvre durant pour l'éternité.

Abandonnée.

A soi, à l'autre, étendus et mourants, attisé le limier

Aux sursauts furtifs d'abus et de merveille,

Les paupières déployées à demi closes...

 

19:21 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

29/08/2019

LA NUIT DU SINGE

la nuit du singe12072019.rtf

 

VOLÉ À THOMAS BLANCHET - LE TITRE

 

ÉCRIT UN PEU POUR LUI

 

LE MINIMUM C'EST DE LUI FAIRE DE LA PUB :

 

https://jardinsdedorothee.netlify.com/

Je me marie demain


podcast

voile révélateur

11:57 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2018

SINGE étoile


podcastla nuit du singe est en marche. Elle s'écrit lentement.

22:32 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

15/12/2018

F

Quel secret ?

Le mysticisme est un pêcher, par lequel le tentateur voulu faire sombrer l'enseigneur au désert.

La discrétion est l'expression d'une des vertu qu'est l'humilité.

Le silence est le lieu où le très haut - béni soit son nom - bruisse à nos oreilles.

14:11 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

27/04/2018

Les rêveurs éveillés

Avec gris, nous avons enregistré

Bourgeons. Marécages.1

Bourgeons.Marécages.4

Et les autres si vous les voulez...

19:00 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

Nudité

Dans la nudité d'une nuit d'hiver, évidé dans le ciel sombre aux nuances violettes, je courrais pour oublier les danses. Il n’y avait plus que l’eau qui coulait, et les jambes d’une inconnue qui courraient devant moi. Toute une course des êtres d’eau pour se jeter dans l’abime.

Ses regards, par instants, se tournaient vers moi pour appeler un peu plus d’allégresse encore dans mon cœur qui battait à rompre mes entrailles. Chaque fois que je croyais la rattraper, pour saisir sa main et lui demander son nom, je m’apercevais qu’elle m’avait devancé plus encore, que de nouveau quelques arbres nous séparaient. De lourdes souches millénaires d’une hauteur vertigineuse, des troncs jetés vers moi de toutes les diagonales du monde, étiraient à l’infini cette course.

Les lignes courbes élancées vers le ciel. Les ombres disparaissant entre ses fesses.Quelque chose d’indicible, d’absolu. Que je poursuivais.

Le souffle coupé par la rage de ma faiblesse et la crainte de l’avoir perdue amenuisait ma foi, quant à tout instant se perdait dans le lointain son image.

Je perdis complètement espoir, les larmes coururent sur mon visage, lorsque j’arrivais dans une vaste clairière. Ici la lumière abrupte de la lune faisait chatoyer les ombres de l’herbe brassée par le vent. Elle était là debout au milieu, semblant attendre quelque chose innocemment, le regard perdu dans le ciel. Ses jambes croisées, sa main gauche au menton et son poignet droit posé sous son sein, soutenaient son coude gracieux en des lignes d’oiseau, puissantes et rieuses.

L’instant d’après elle me fixait, et au travers de cette prodigieuse distance qui nous séparait (encore) je me perdais dans son regard impossible et perçant. Elle lisait comme un livre ouvert mes rêves de romance cachant mal de libidineux scénarios. Ses hanches délicieuses, oscillant de droite et de gauche, entonnaient le balancement léger d’un rêve indolent.

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14/12/2017

Tristesse

Tristesse

D'un corps contraint, ne sachant sortir de sa condition,

Travailleur menacé par le spectacle d'un gouffre.

Tristesse de l'insurgé, face à la violence qui l'arrête,

Figé dans son expression ratée, manquée, déjà calculée par l'empire.

Tristesse de l'agent de la machine

Dont chaque pas est asphyxié

Vend et achète ce qu'on lui dit, soumis aux horaires du marché.

Tristes rues aux enseignes prévisibles

Toujours plus policées au bon ordre

D'un commerce qui ne profite plus aux vivants.

Triste art populaire,

Instrument à rendre triste

Par l'étalage grandiose d'un bonheur inatteignable.

Tout le monde est bien triste et ma rage finira par s'éteindre par l'amour des lueurs,

                                           Car la lumière luit dans les ténèbres, et nous la cueillons.

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07/12/2017

E

Tout homme qui fait de la politique son métier est un voleur. On devrait interdire la politique aux voleurs.

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06/12/2017

D

La culture est toujours locale.

 

20:52 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

C

Ne vous justifiez jamais.

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31/05/2017

les voluptés ordinaires

Le souffle qui s'en va du trou de mon cul, ou mes entrailles qui semblent le suivre en un soulagement sourd, c'est comme une absence qui se fait jour, et c'est la naissance de mon éveil. Je m'étonne aujourd'hui de morceaux de moi qui m'étaient inconnus et fuis, tant ils étaient proches. Et quelle volupté de tenir au bout des lèvres un bout de sein mordillé dont le lait est absent mais la douceur confuse est lactescente ; opale qui m'entraine, me fait sentir la contraction involontaire du bas ventre, celle qui attend d'être contenue, enserrée, attrapée. Longs bras et longues hanches, votre délicatesse est d'être infinis jusque l'instant d'être rassemblés, corps contre corps, pour que l'orifice béant et défendu s'abime de mes tensions d'arc vers le rouge du couchant, avant que les fleurs poussent le long de nos colonnes vertébrales. Au delà du labeur des coups de reins assenés, au delà des mauvaises bières trop vite bues pour être appréciées, des ivresses faciles des substances et des corps, les voluptés ordinaires, nues dans leur humilité, de ne jamais voir un autre entier, m'attendent devant la vague, toujours devant, toujours moins sourdes à mon présent. Et je m'accroche à ces guenilles des coins de mon corps pour perdre la sujétion de mon organisme éberlué par un totalitaire sujet qui m'énoncerait tout entier.

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21/05/2017

B

Là où quelqu'un te parle de liberté, entends-y sa plus grande contrainte

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A

Je n'aime plus me torturer d'absence

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17/07/2016

Adévore

Le contact ne détermine pas l’amour. L’amour est possession. Il y a un tirer-prendre nécessaire à bander – au moins un vouloir s’approprier des yeux. L’écoute, coulée de danse contact, fait que je ne bande pas – il s’agit d’accueillir le mouvement des astres pour tout le temps s’en dessaisir. Ici ne peut plus se confondre l’érotisme avec la gymnastique. Le désir et son jeu est un je de prendre, se dérober au bon moment. Il ne doit être confondu avec l’écoute du corps et son mouvement. L’amour a son verbe pathique : prendre. Donner et recevoir entrent en dialectique avec lui, mais ils n’appartiennent pas à l’eros – plutôt à filia. L’érotisme est l’agencement du prendre avec le donner et le recevoir. Bouilli d’inventaire.

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Température

Mon corps entier enserre tes jambes et glisse lentement. Boa constrictor. Je cherche irrémédiablement la fente dans la roche, comme l'eau dont je suis fait boit aux sources du bonheur son enlacement minéral.

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