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25/03/2015

Face au tumulte et à l'amertume de quelque éclairé

 

En haut des montagnes, au dessus des conspirations et des râles excités par le pouvoir, des guerriers silencieux observent la nuit. Leurs forteresses sont imprenables : les hazards des temps ne les concernent pas.

 

L’histoire est amère à ceux qui l’attendent sucrée.

 

La vie s’écoule depuis sa source.

 

23:03 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

note d'hier (avant d'avoir lu ton texte)
On escaladait les montagnes pour avoir les genoux forts.
Nous avons passé l'hiver. Nous avons survécu à la tailles des conséquences de la taille de nos rêves. Nous survivons plutôt. On peu toujours mourir de ça. C'est assez incertain des soubresauts fiscal et comptable, la faiblesse des structures concrètes, de celles devenues suffisamment grosse pour se rendre visible des institutions de contrôle.
On escaladait les montagnes pour avoir les genoux forts.
Il y a une certaine insignifiance sensible à ne pas atteindre ce seuil de construction, à stagner en dessous de sa propre manifestation dans le paysage du réel, ne faisant pas suffisamment pour atteindre aux frontières de la désobéissance.

Écrit par : louis neuville | 26/03/2015

Je suis seul et nu. Comme pour tout homme, l'impossible se révèle inévitable. Face à cette aporie qu'est la vie, et qui a été finalement dressée à hauteur de valeur suprème, un désir infini s'éprend de nous et nous prend dans le même geste, qui nécéssite toute la candeur de l'oubli, tout le rire des gouffres, pour sauter à pied joints dans la simple évidence - si difficile ce constat de tout ce chemin parcouru pour n'arriver qu'à voir ce qui est là plutôt que le reste! Tout ce cycle qui va de l'animal à l'animal, et non de la poussière à la poussière, reste en nous comme un souvenir du sens qui nous dépasse et finalement nous submerge. Ce tour de roue en plus implique la dévorationdu soleil, le cri éternel.

Écrit par : tomarzki | 06/04/2015

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