24/02/2015
LE JUGEMENT
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15/01/2015
L'ACCIDENT
Le sol succombe aux feux de l’absence comme nous pour l’immuable perte et retour au ventre trou qui jette au dessus de la rambarde ses voitures et ses accidents – lui-même l’accident est révélé dans son passage, il tombe sans arrêt d’une pierre à l’autre vers la chaire sans plus pouvoir reprendre jamais son ciel au creux de la main, il tombe, toujours plus vite, toujours plus attentif aux choses et aux êtres et les limites des anges lui sont claires comme la roche après l’eau et le flot qui lui succombe nous sommes encore et demain et je suis un accident retombe toujours trop vite sur ses pattes.
21:51 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)
SUIS-JE CHARLIE?
La mygale des souterrains a amené à mes oreilles une question dont j’imagine qu’elle est omise dans l’analyse des tristes évènements : c’est la question du blasphème.
Si cette question nous semble centrale, c’est qu’elle n’est seulement le point où les faibles agresseurs avaient trouvé un mortel reproche à faire à Charlie, mais c’est aussi et encore le point aveugle des deux parties dans les discussions islamophobes qui ont cours. En effet, dans le détournement – assez prévisible – de cet évènement, tel journaliste interviewera Mouloud, lycéen de 17 ans, ne gardant de l’interview que « je n’aime pas qu’on caricature le prophète ». Francis au fond de sa campagne interprètera avec les faibles moyens culturels dont la société consumériste l’a doté, et ira voter FN.
Un peu de haine en plus.
D’où la parenthèse.
S’en suivent deux propositions d’interrogations :
1. Qu’est-ce que le blasphème ?
2. Peut-on juger la foi d’autrui, sonder les cœurs, savoir faire justice à Dieu avec sa petite conscience d’’être humain ?
1. Le blasphème est l’insulte nominative faite à Dieu. Suivant le vécu qui y est associé, il peut contredire les 3 premiers des 10 commandements (Ex20) auxquels se réfèrent les 3 monothéismes, concernant l’image de Dieu, son respect, et le « tu ne prononceras pas le dieu en vain ». C’est d’ailleurs le 3ème qui nous semble déterminant dans la foi. Je vous prie de le garder au cœur pour le 2. . Il est à noter que de savoir qui est représenté sur ces dessins (le prophète, dieu, quelqu’un qui vient d’ailleurs) peut être interrrogé, mais que c’est une visée désacralisante, détournée, corrosive pour la foi qui a été attaquée. Une question se pose alors : Dieu aime-t-il l’humour ? Question insensée à écrire si toi, lecteur, tu vis que dieu est mort… Mais les voies du seigneur sont impénétrables : qui sait si Cabu ou Charb n’ont pas recherché à détruire les images massifiantes d’un dieu peut-être pas fait pour asservir ? Peut-être s’entretient-il en ces termes avec saint-pierre qui l’interroge sur « ce qu’il a fait de son désir ? » Qui sait si saint Cabu aura sa place parmui les anges comme il l’ eut à titre posthume – le pauvre ! – parmi les gagnants du spectacle reignant sur nos bas fonds ?
2. (Gn22) Abraham vécu dans la crainte et le tremblement l’épreuve qu’est la vie dans la solitude du jugement de chacun.
Mais l’ennui nous gagne à lire ces lignes. Retournons nous divertir sous la lune pâle.
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05/01/2015
Un pas dans la moiteur
L’aspiration condense l’inspiration en un être, presque rien.
L’autre jour, (je) me suis mis à nu car la lune m’appelait.
Lorsqu’on peut mourir pour un seul regard, le mur du langage devient peu de chose.
Mais lorsque ce regard nous aspire, n’aspirant qu’à nous mettre en son ventre,
A quoi bon parler ? La parole semble sèche.
L’arbre qui la chante s’est-il flétrit ?
J’attend et pourtant rien ne vient !
Je peux encore regarder, mais puisque la soif devient adulte,
Le fruit ne pousse plus qu’à regarder la branche est un présage souriant.
Le ramage ne s’ébruit plus de voir un oiseau le choisir pour y distiller son repos.
De la terre sort une exhalaison brune – elle a la même haleine que les anges le matin,
Lorsqu’ils ont veillé tard !
J’en cueille un peu pour mon épaule.
Rafraichir et pâteuse.
Sombre d’orge vers l’aurore.
Le gout âpre du travail te demande ta volonté.
Tu peux faire un vœu. Réalise le tout seul.
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07/12/2014
EVANGILE SELON BIBI
Eh ! Toi ! Oui Toi ! Ne crois pas que je m'adresse à quelqu'un d'autre !
Maintenant, tu es l'unité,
Unité, tu es tout, et tout est en toi.
Maintenant tu es dans le monde.
Tout est à travers toi, et sans toi rien n'est.
Ce qui est en toi est la vie,
Et la vie est la lumière des hommes,
Et lumière, tu luis dans les ténèbres, et les ténèbres ne t'ont pas saisie.
Je suis envoyé par ton bon vouloir,
Je m'appelle Tomarzki.
Je viens pour témoigner,
Pour rendre témoignage à la lumière,
Pour aider comme je peux ceux qui peuvent s'éveiller...
Moi, je ne suis pas la lumière
Mais je te rend témoignage qu'elle est en toi.
L'unité est la lumière véritable,
Tu éclaires tout homme
Comme elle luit depuis ton sein.
Tu es présent
Et la présence est par toi
Mais le monde ne peut te voir.
Tu viens chez toi, sur terre,
Et les tiens ne t'accueuillent pas.
Mais tu donnes à tous ceux qui t'accueuillent
Le pouvoir de devenir tes enfants,
A ceux qui reconnaissent ta présence,
Toi qui ne fus engendré ni d'un vouloir de chair,
Ni d'un vouloir d'homme,
Mais de l'éveil à toi-même.
Parole juste, tu incarne ta parole
Et celle-ci nous habite,
Nous fait luire de joie
Joie que tu laisse couler par tous les pores de ton corps
Plein de grace et de vérité.
Je te rends témoignage et je clame :
"C'est de toi que je dis :
Celle (celui ) qui vient derrière moi,
La (le ) voilà passée(é) devant moi,
Parcequ'avant moi tu es."
Oui, de ta plénitude je reçois
La grace que je peux te rendre.
Car la loi est écrite;
La grâce et la vérité sont venues par ton corps.
Nul ne voit jamais Dieu;
Mais ton corps
A l'écoute de l'essentiel
Te fais Un au Tout.
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24/11/2014
L'ankou Marin
la mort est la mer
lankou l'hypostase
attente des abysses au delà du finisterre
où tombe le resac;
la Bretagne, fin des terres
et de la vie qu'on maitrise.
La houle ne nous laisse pas
choisir la direction.
Dans le maelstroem
la coquille balance d'un bord à l'autre.
La mer.
Son rythme, fondement,
suit le cours des choses,
parfois rapide à tout craindre,
tantot lente à ne point être visible dans son
mouvement par l'oeil de l'homme aux abois.
Sa clairvoyance d'infini mirroir du ciel
chatoie pour l'ombre opaque
des hauts fonds.
Je cherche la mort en glissant sur ton bord
en haut des vagues,
délalyant mes gestes faibles
dans les courants pleins d'hirondelles
et de spirales qui m'emportent.
La lutte devient inutile,
alors je m'abandonne à ton baiser englobant,
qui m'emporte loin des terres.
C'est seulement lorsque j'ai laché prise
que tu m'indiques le chemin possible du retour
- tu n'es pas possessive mais me dévore.
Un jour je resterais blotti dans ton ventre.
Mais pour l'instant insaisisssable et je bande.
Mais pour demain juste un refus.
Et la frilosité de l'hier, c'est une rive et l'oubli du ciel,
c'est la vacuité des campagnes antropisées,
c'est l'inutile élevé au rang de pensées par des êtres desoeuvrés.
Mais nous rions de tout celà et nous nous aimons.
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14/11/2014
oisalperdate
12:39 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
sublimelamer
12:37 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)
Brazil
12:33 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/11/2014
L'engagement dans l'existence, liberté et angoisse
Un texte très largement inspiré de
l'oeuvre de kierkegaard
et de celle de Bataille, entre autres...
Il s'agit de savoir ce qui nous pousse au bord de nous même vers ce qui nous dépasse complètement.
Le non-savoir y est des plus certains.
J'ai mis dans ce texte le coeur de mes recherches.
J'en suis là.
21:23 Publié dans quintessence | Lien permanent | Commentaires (0)
29/09/2014
La symphonie du chaos doux
Une solitude, un week-end en rase campagne.
Une épopée dans un crane.
Réveil dans les habitudes d'un effondré bucolique.
19:05 Publié dans Musique, quintessence | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2014
ETAPES SUR LE CHEMIN DE LA MORT
Nous autre préférons les morts, nous qui vibrons par le deuil. C'est avec terreur que nous abordons les vivants, et c'est pour cette terreur que nous vivons.
etapessurlechmindelamort11.pdf
20:51 Publié dans quintessence, texte | Lien permanent | Commentaires (1)