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06/12/2017

L'HP sacré

Le caractère magique, religieux, de la psychiatrie n'a pas été assez considéré, pour prendre le problème de la déstigmatisation dans son essence. Car on ne "déstigmatise" pas des représentations sociales aussi fortes qu' "il est allé à l'HP" par des campagnes d'information. Les propagandes antireligieuses des naturalistes au profit des idéologies capitalistes (ou communistes il y a peu...) n'éliminent pas les pratiques des peuples, mais leur redonne au contraire une force mystique, en leur retirant leur caractère légal et "normal" (normatif et normalisant). Ainsi les chrétiens persécutés de tel pays deviennent des symboles de la foi, des emblèmes pour les lointains. De même les campagnes d'informations sur les maladies mentales n'enlèvent rien de la violence vécue face à ce système concentrationnaire, mais au contraire augmente les clivages des discours. Les énoncés bien pensant séparés des énoncés justifiant les restrictions de liberté.

Se rendre dans la cité et affirmer les folies. Que les présents s'aperçoivent de la douceur des fous.

D

La culture est toujours locale.

 

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C

Ne vous justifiez jamais.

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Jo alive

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podcast

Homage à Jo qu'on l'aime

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15/08/2017

MEDITATION


podcast

Tentons encore le silence.

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31/05/2017

les voluptés ordinaires

Le souffle qui s'en va du trou de mon cul, ou mes entrailles qui semblent le suivre en un soulagement sourd, c'est comme une absence qui se fait jour, et c'est la naissance de mon éveil. Je m'étonne aujourd'hui de morceaux de moi qui m'étaient inconnus et fuis, tant ils étaient proches. Et quelle volupté de tenir au bout des lèvres un bout de sein mordillé dont le lait est absent mais la douceur confuse est lactescente ; opale qui m'entraine, me fait sentir la contraction involontaire du bas ventre, celle qui attend d'être contenue, enserrée, attrapée. Longs bras et longues hanches, votre délicatesse est d'être infinis jusque l'instant d'être rassemblés, corps contre corps, pour que l'orifice béant et défendu s'abime de mes tensions d'arc vers le rouge du couchant, avant que les fleurs poussent le long de nos colonnes vertébrales. Au delà du labeur des coups de reins assenés, au delà des mauvaises bières trop vite bues pour être appréciées, des ivresses faciles des substances et des corps, les voluptés ordinaires, nues dans leur humilité, de ne jamais voir un autre entier, m'attendent devant la vague, toujours devant, toujours moins sourdes à mon présent. Et je m'accroche à ces guenilles des coins de mon corps pour perdre la sujétion de mon organisme éberlué par un totalitaire sujet qui m'énoncerait tout entier.

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21/05/2017

B

Là où quelqu'un te parle de liberté, entends-y sa plus grande contrainte

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A

Je n'aime plus me torturer d'absence

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17/07/2016

Les créateurs

L'homme a créé des moyens de déplacement, de communication, de représentation et d'asservissement sans précédent.

Le mer, elle, a créé la vie.

Adévore

Le contact ne détermine pas l’amour. L’amour est possession. Il y a un tirer-prendre nécessaire à bander – au moins un vouloir s’approprier des yeux. L’écoute, coulée de danse contact, fait que je ne bande pas – il s’agit d’accueillir le mouvement des astres pour tout le temps s’en dessaisir. Ici ne peut plus se confondre l’érotisme avec la gymnastique. Le désir et son jeu est un je de prendre, se dérober au bon moment. Il ne doit être confondu avec l’écoute du corps et son mouvement. L’amour a son verbe pathique : prendre. Donner et recevoir entrent en dialectique avec lui, mais ils n’appartiennent pas à l’eros – plutôt à filia. L’érotisme est l’agencement du prendre avec le donner et le recevoir. Bouilli d’inventaire.

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Température

Mon corps entier enserre tes jambes et glisse lentement. Boa constrictor. Je cherche irrémédiablement la fente dans la roche, comme l'eau dont je suis fait boit aux sources du bonheur son enlacement minéral.

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Note sur Kierkegaard

Ce n'est pas l'homme qui recommence à chaque individu, mais chaque individu qui recommence le genre humain. L'humanité n’est pas chose innée. C’est un lent processus solitaire. L’amour véritable, en acceptant la solitude depuis laquelle, dans leur grand étonnement, les amoureux se rencontrent chaque jour, en appelle à l’inépuisable au-delà de nous même auquel nous ouvre l’authentique altérité. Celle-ci se construit, s’élève, mature, comme toute culture qui accepte d’autant mieux d’inclure qu’elle a la force des paradoxes du cosmos où des lunes opposées s’équilibrent. La route est longue.

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21/01/2016

Terre non prise

Nulle promesse ne sauve,

      mais bien plus elle condamne,

assassine le future avant qu'il ne naisse comme présent.

Il faut donc attendre dans l'angoisse de recroiser

     ce regard dont on ne saura jamais rien.

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MOT D'AMOUR

Onde éplorée sur ta porte

Sonde jetée à tes pieds

Je cherche au long du chemin

Qui sans toi reste lettre morte

Et m'enivre que mon destin

Se résume à t'embrasser.

 

Je rêve d'être un bout de toi,

Que les salaisons de mon coeur

Se diluent dans tes gestes amples.

Et bientôt plein de sueur

Et de tes gestes amples

Je voudrais être auprès de toi.

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DELECTATION SANGLANTE

Vient à nous l'oubli comme une soupape au destin qui hurle à nos oreilles, à jamais banni des hautes sphères pour sa médiocrité trop humaine.

Les anges incarnent les bêtes, et les bêtes dispensent un enseignement aux fleurs qu'ils arrachent.

22:03 Publié dans texte | Lien permanent | Commentaires (0)

19/10/2015

Le vécu de fin du monde

Le vécu de fin du monde est cet enseignement du monde qui s’effrite ou se délire à grande échelle, un monde superlatif comme celui des adultes – des vrais hommes – qui ne se réduit plus à la coque familiale.

Les lignes de fuite du désir peuvent faire preuve d’un peu plus de créativité si on arrive au-delà du désir de papa-maman. Ainsi le délire de fin du monde est ce vécu apparaissant au sortir du cocon familial, lorsque l’homme peut choisir de prendre son destin entre ses mains, d’aller au-delà du proposé, du préposé, de la poursuite du déjà fait.

Ce délire peut se purifier jusqu’à être athématique. Il n’est plus un délire.

Il s’agit d’apprendre à tenir debout, seul, dressé dans l’hyperespace insondable, vers une attente insoluble, l’œil du grand tout tourné vers le rien, l’absolu hors de lui, haletant au contact de la dentelle du temps, présence instable et inaltérable qui branche ses eaux vivifiante à la source du vide.

Soudain, je sais.

Je ne sais pas seulement que je ne sais rien, mais je sonde en limier cette béance, certain d’y trouver le mouvement qui ne peut plus être enfermé par l’objet.

M’apercevant alors de la présence convaincante des objets, j’authentifie ma masse de l’influence mutuelle du dedans et du dehors. Informé de cet hors, le mystère reste entier chaque fois que l’aube parait, puisque cette information n’est qu’un risque à réduire le monde aux étants, à s’imaginer ce qui déjà appartient au passé.

Le saut est dès lors à reproduire encore et encore, avec toutes ses étapes, ses croyances, ses métabolismes successifs – avec ses sauts au sein du saut.

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12/10/2015

Dire l'innomable

Adaptation du texte de Beckett par les diseurs de la ville-evrard...

beckett.JPG

 

 

beckett.mp3

 

flyer innomable.pdf

 

un montage de la pièce non remasterisé, dans une premoière version :
podcast


podcast


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08/10/2015

La Seule (certitude)

Une certitude, un point. L'au-delà jette sur le reste son voile salvateur. Quelque chose semble perdurer. Là s'amarre mon oeil de brume. Car je me sais perdu, définitivement perdu... Et comme un enfant à sa mère jette son appel et s'accroche à son regard, le monde est aveugle, bruit de fond que je ne peux ignorer face à une certitude, un point.

Dans la danse comme partout, un certain regard se jette sur moi, qui lance le théatre des fantasmes. Des histoires qu'on raconte et qui finissent par se croire réelles. Une musique lancinante de gamins abrutis.

Mais il reste une certitude, un point.

Ce n'est pas grand chose, à cet endroit là ! Cette certitude ne raconte pas d'histoires novatrices. Il n'y a rien dans le monde qui semble attendre la certitude.

Mais mon oeil concentré ne perd pas l'eau courante au fond de la bouche. Ce regard fixé en un point laisse la place vide pour qu'avancent vers elle les certitudes qui dansent le monde par delà le brouaha, le tumulte des scénarios et des images. Ces derniers, passagers, tomberont demain dans nulle part, dans les oreilles d'un autre.

Rien ne se passe. Tout se transforme. Tout passe, tout coule.

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15/07/2015

Temps

Je souhaite produire du temps. Il va s’agir de ne pas courir après lui, mais de lui ménager un espace auquel j’adviendrais.

Il est deux temps. Il est le temps des cycles, dit ‘naturel’, où les fleuves reviennent à la mer, mais la mer n’en regorge point. Dans ce temps naturel, le sujet est résolût en n’interrogeant pas sa place. Acceptant l’éternel recommencement, il cesse de s’approprier ce qui n’est pas à lui. La confusion du naturalisme va implicitement jusqu’à mêler cette acceptation avec la façon dont les bestioles et les astres subissent les cycles. A la nature il oppose la culture, tout aussi relativisée. Cette culture s’est avancée jusque la notion de paysage juste avant de s’imaginer revenir aux origines, et avec ce paysage arrivait un deuxième temps : l’horizon. Le sujet du libre arbitre, s’il en a le courage, s’horizonne. Il regarde au loin là où l’astre luit, et se dirige d’un pas assuré vers un destin dont la responsabilité est entre ses mains. Son temps est compté – de trop bien savoir où il va. Et pétri de certitude, le spectacle environnant le pétrit. Lutte permanente entre l’acceptation des systèmes dominants du pouvoir et la réaction à ceux-ci. Lutte entre la difficulté d’être et le manque à avoir. Lutte face à la violence du constat qui le frappe de plein fouet. L’homme stresse de sa responsabilité atteinte par la perte du temps, mais constate la vérité paradoxale de ce qu’il soit à sa place, qu’il ne puisse rien faire de mieux que ce qu’il constate. Il doit se faire sa place.

Je cherche à produire du temps.

Premier temps - je ne suis rien, j’observe de ce point de néant, de silence – je ne suis rien de plus que d’être à ma place, de sentir mon corps et d’être le monde.

Deuxième temps – je suis responsable car de ce silence j’ai perçu la trace. Je ne suis rien même à ce rien. Mais au sein du silence apparaît un point à l’horizon, une ligne de fuite d’où se dessine le paysage. Et je suis responsable de la flamme qui embrasa ma route vers elle.

L’oubli guette. La distraction approche à pas furtifs.

25/03/2015

Face au tumulte et à l'amertume de quelque éclairé

 

En haut des montagnes, au dessus des conspirations et des râles excités par le pouvoir, des guerriers silencieux observent la nuit. Leurs forteresses sont imprenables : les hazards des temps ne les concernent pas.

 

L’histoire est amère à ceux qui l’attendent sucrée.

 

La vie s’écoule depuis sa source.

 

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Chant d'une dune

Je t’écris une histoire parce que c’est tout ce que je sais faire.

Il y aurait dans les langes du jour une danse qui aurait oublié sa volupté. Les songes de ses pas auraient demandé au monde comment s’y accorder. Mais tout a vite disparu, et nous avec, et le vent se lève vers les cigales du plat pays, et nous jetons des pierres pour un voyage pas fait, des ricochets sur la côte.

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orbe d'un matin d'amour

Son cœur bat jusque dans mon corps. Epuisé, apaisé, la tête entre ses seins, j’entend la masse sourde qui se dépasse largement sur ses bords, dans tout son thorax et dans ma tête. Les battements jettent une chaude énergie qui traverse mon cou, descend dans mon cœur et danse autour. Le rouge fait un orbe d'énergie puissante.

Et mon cœur isolé.

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09/03/2015

LE CHEMINDE LA MORT

Les couleurs sont plus belles le matin.

Sans doute le monde est-il usé par le soleil,

Il se régénère pendant la nuit

Et renait de la cendre du regard

Des insomniaques.

 

Le chemin de la mort serait d’abord un chemin. La mort ne vient jamais, parce qu’elle est déjà là. Et pourtant nous courrons vers elle.

 

Le chemin s’étire. Plus on est avancé, plus son extrémité nous est familière, et plus un flou bouleverse nos yeux. Chaque fois que je fais un pas, une partie meurt et s’en va, et si la clarté s’étire davantage sur le monde à la lumière de ces soleils morts, les arrières mondes ont un gout amer, et je ne joue plus avec mes camarades dans l’arrière cour du souci, dans ces jardins d’enfants, sans conséquences.

 

Nous avançons, les yeux tournés vers le passé, à bord d’un vaisseau qui court malgré nous vers l’ombre, et mes bagages me pèsent et m’empêchent de m’envoler.

Je m’éparpille comme les cendres douloureuses d’un être qui ne maitrise plus rien.

 

La vie est un château de cartes. En montant elle approche de sa fin, indiquant sur chaque facette les sens qui la tissent et qu’elle dépasse comme des racines oubliées.

De cet oubli elle devient château de sable et retourne à la poussière car le vent souffle où il veut et tu entends le bruit qu’il fait.

Le souffle n’est pas la mort, c’est encore la vie.

Les facettes sont mortes, et la mort construit la vie. Nous apprenons chaque instant en mourant à nous même, pour peu qu’on se laisse vivre.

Mais notre mort même nous échappe. Nous passons à coté, de peur de la voir.

 

La joie et la tristesse se passent de mots.

Mais le lieu nait par une parole qui nous projette dans le monde.

Lorsque le problème de moi apparaît, c’est celui de moi avec mon monde – névrose.

Lorsque le problème du monde apparaît, c’est celui du monde avec moi – psychose.

C’est ainsi que le silence fondamental auquel reviendrait Moi m’apaise.

Je n’en suis pas capable, puisque je m’attache à des bords du monde et que ceux-ci s’attachent à moi.

Là où le langage devient malédiction, c’est lorsqu’il perd la justesse pour assouvir ses propres fins. La parole est la couronne de l’expérience. Elle est la façon dont l’être vient à habiter le langage. Le langage nous est inconnu et manifeste comme le ciel – nous pouvons jouer et nous y perdre, oubliant ce qu’il devait  désigner.

 

Tais – moi.

26/02/2015

Déplacement sur une brique noire

Je vous offre le Sénégal...

 

deplacementsurunebriquenoire.mp3

 

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24/02/2015

REVEIL


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fait avec mon cousin... un après-midi... plutot que d'aller au café...

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